En vrac… Lu le dernier Neil Gaiman, Anansi Boys. Très sympa mais l’auteur me semble décidément un peu surestimé: ça ressemble vraiment beaucoup à du Charles de Lint — en un chouia moins littéraire (beaucoup de dialogues, peu de lyrisme et de décors). Lu aussi les deux derniers Peter Robinson (c’est du polar anglais contemporain), dont un recueil de nouvelles. Trouvé chez Peter Robinson des références à HOLMES (Home Office Large Major Enquiry System — ça existe réllement: ce programme permet d’entrer les données des crimes et d’établir des corrélations entre les affaires, lors des recherches nationales, les serial killers etc. c’est ZE outil policier de Scotland Yard pour les recherches de grande envergure! de la déduction assistée par ordinateur, quoi…) et à Poirot (« Even the entertainment magazines on the table were stacked parallel to the edge, Hercule Poirot like. »). Contemplé la neige. Admiré le site des créations de mon vieux copain Vincent Ackerman. Fêté Noël, tout doucement. Du thé, un pantalon, un bouquin de jazz.
Je doute fort que Neil ait De Lint pour modèle. Si l’on considère que pour Anansi Boys il travaille dans une tradition qui remonte bien avant De Lint (Thorne Smith est le nom qui vient immédiatement à l’esprit), ça signifie tout au plus de De Lint et lui s’inspirent des mêmes gens.
À propos de HOLMES, « on » a la même chose en France, mais le nom est moins rigolo: SALVAC (Système d’Analyse des Liens de la Violence Associée au Crime), une VF d’un truc du FBI. J’ai appris tout ça dans un article de Libé du 31/12 : Le violeur aux chaussettes rattrapé par son profil.
Pour info… 😉
Bonne année !