Cette construction narrative — cette histoire pour m’endormir — commence ainsi…
Je me réveille un peu groggy, endolori, j’étais allongé sur un sol de caillous irréguliers, qui me meurtrissaient l’épaule. Me mettant debout, je me demande où je suis. Une grande étendue de cailloux, formant comme un plateau au milieu des montagnes. Tout autour, des sommets rendus bleutés par l’air, entourent en couronne irrégulière l’espace où je me trouve. Un peu plus loin, sur ma gauche, quelques buissons bas, églantine ou quelque plante épineuse de ce genre. Il fait un peu froid, le ciel est gris, couvert. J’effectue un tour sur moi-même, pour tenter de me repérer. Un bâtiment se distingue, tout de même, au bout de l’étendue caillouteuse. Dans les autres directions, rien, juste quelques mauvaises herbes, et la pente qui disparaît ici dans un nuage trop bas, là dans un ébouli rocheux. Faisant attention à ne pas me tordre les pieds sur les arrêtes sombres des cailloux, je me dirige vers le bâtiment…
(à suivre)
Je crois reconnaître le terrain: c’est sur le toit de la planète où vit M. Doulémi !