#1248

J’ai déjà dit ici tout le bien que je pense du bédéaste Nylso. Un nouveau volume de son Jérôme, Jérôme et Sultana vient de paraître, et je découvre avec amusement dans la « Gazette du Comptoir » (le très beau catalogue bimestriel du distributeur) que pour la rééditon des premières histoires (avec des bonus: grrr!), ils n’ont rien trouvé de mieux à citer… que mon blogue! Voilà qui est flatteur. De manière amusante, sur la même page était annoncé le 4e Comix Club, où j’ai fait un article.

En parlant de bédéaste, Frantico fait son retour avec un nouveau blogue BD: « Niko Shark ». Cette fois, il est vraiment visible, dans l’humour, qu’il s’agit bien de Lewis Trondheim — mais peu importe l’identité de l’auteur: c’est férocement drôle.

#1247

J’adore Lyon. Mais il y fait vite très chaud. Et mon appartement étant orienté plein ouest, il est terriblement chaud lui aussi. C’est un véritable problème, pour travailler à domicile comme je le fais. L’autre jour il faisait même tellement étouffant dans l’appartement, l’air y était si immobile, que j’ai fait une crise de claustrophobie — pas glop. Je me retrouve donc à me lever très tôt ces temps-ci, afin de profiter d’un peu de fraîcheur, tout en ne parvenant pas à me coucher sensiblement moins tard. Pas très glop non plus.

Bon, à part ces grommellements sur la météo, j’suis plutôt content. Plein de jolis projets se concrétisent, niveau écriture. Le boulot avance formidablement bien avec Raphaël Colson sur un gros essai sur la SF, idem avec Fabrice Colin pour une encyclo du merveilleux pour les ados, j’ai débuté dans l’enthousiasme un roman avec Matthieu Baumier, les plans manga avec Patrick Larme se concrétisent, les « Nombreuses vies de Nero Wolfe » avec Xavier Mauméjean sont sur de bons rails… Oui, j’aime écrire en duo: c’est une pratique très stimulante, où l’on brainstorme en permanence et où l’on se relance mutuellement.

#1246

À l’origine, j’avais créé ce blogue pour y tenir plus ou moins à jour une liste commentée de mes lectures du moment. Bon, j’ai dérivé… Mais parlons lectures, quand même. Puisque je suis l’un de ces étranges individus qui lisent encore des livres, imprimés sur du papier.

Jauni et fragile est le papier de celui que je lis actuellement: Londres de Paul Morand. Je collectionne les ouvrages sur Londres — et je les lis tous. Celui-ci qu’un ami vient de m’offrir est savoureux, un grand plaisir: la langue,d ‘abord, mais aussi ce délicieux décalage qui consiste à découvrir la vision d’un Londres de 1933. Parallèlement, j’avance dans Those in Peril de Nicolas Freeling. On connaît un peu cet auteur pour sa série des enquêtes de l’inspecteur van der Valk de la police d’Amsterdam — chef-d’oeuvre du polar de type « roman gris ». Ce tome-ci relève de sa série moins connue, sur le commissaire français Henri Castang. Le parti-pris de narration est assez déstabilisant (un point de vue omniscient d’un complet détachement) mais le roman est intéressant.

Auparavant, je venais de lire une nouvelle de Pierre Magnan sur le commissaire Laviolette (oui, « Bibliothèque rouge » oblige, je suis toujours très polar), trois nouvelles de Rex Stout, deux de PG Wodehouse, une de Martha Randall à sortir dans un prochain F&SF et que nous considérons pour Fiction, quelques nouvelles de Ian Rankin, et un polar de la série oubliée des « Soeur Angèle » d’Henry Catalan (de vieux Masques, version gentiment catholique d’un Paris à la Maigret). Ah, et puis mis un peu le nez dans un recueil de Ponge qu’on m’a offert.

L’orage gronde mais la lumière du jour reste vive, en dépit des quelques gouttes tombées à l’instant. Un peu de fraîcheur?

#1245

Un peu de pub ça ne fait jamais de mal…

Les Moutons électriques deux nouvelles souscriptions d’ouvrages à tirage limité — et pas des moindres: primo, un tirage de tête cartonné-relié-toilé sous jaquette, version numérotée de l’essai sur Robert A. Heinlein de Bellagamba & Picholle, à 45 euros (la « version normale » ne sortira qu’en février de l’an prochain).
Secundo, un coffret (très) spécial de David Calvo, limité à 13 exemplaires, la Calvo Box (4 livres + 1 DVD), à 99 euros. Deux très jolies « folies »!

#1244

Grr. Depuis deux nuits c’est « stupid nightmares time ». Pénible. Me souviens d’une ville provençale dont les places étaient entourées d’une sorte de rigole de fontaine, chaque fois emplie d’un sable brillant. Pas de quoi se réveiller angoissé. Et pourtant… Mais entre le « trop chaud » de la nuit » et le « trop froid » du petit matin », les moustiques, le rhume des foins… on ne saurait dire que dormir soit très confortable ces temps-ci. Grbml.