#1180

Et encore une autre conférence. Mais cette fois, à la bibliothèque près de chez moi. Le plasticien Jean-Marc Scanreigh, père d’un de mes meilleurs amis, parla de Picasso — artiste que je n’aime pas particulièrement. Mais avec une approche fraîche et originale: ainsi qu’il nous l’a expliqué après la fin de la conférence, en tant qu’artiste lui-même il trouve qu’à force d’études des oeuvres, celles-ci tendent à se désincarner. Lui au contraire défend la position biographiste (souvent décriée), comme méthode pour ré-incarner une oeuvre, lui redonner de la chair, la présence de l’homme qui était derrière la création. Et cette approche volontairement modeste prend un ton primesautier autant qu’un angle insolite: l’évocation de Picasso dans Paris-Match de 1949 à 1973! Ainsi que ses rapports avec la presse communiste. Le résultat fut plein d’humour, de tendre irrespect, d’érudition et de passion.

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