Routine actuelle: chaque matin, lire vingt ou trente pages du nouveau roman de Xavier Mauméjean, Lilliputia. En écoutant un peu de Satie, pour ponctuer le calme matitunal. Solitude d’été, rien ne bouge.
Oeuvre étonnante, décollant du réel pour brosser la fresque d’une cité factice toute peuplée de nains parfaits, de petites personnes réunies là pour les besoins d’un immense parc d’attraction. Réalisme magique, je pense à Mark Helprin, à Roland Fuentès, à Rhys Hugues. Et suis fasciné par cette lecture inorthodoxe, qui se savoure et ne cesse de me surprendre.