#1507

« Des fumerolles s’élevaient encore des ruines du bâtiment lorsque je parvins à y pénétrer. L’incendie avait dévoré les laboratoires, le métal de leurs parois partant tel du papier dans les flammes. Ces gros coffres au blindage cabossé, disposés derrière les étables, servaient jusqu’alors d’abris pour les travaux d’analyse de la laiterie. Il n’en restait plus que d’affreux chicots noircis, distordus, des carcasses déchiquetées dont l’une avait roulé sur les caillasses jusqu’à un bouquet de jeunes pins. Ayant stoppé la course de l’ancien frigo, les arbres avaient commencé à brûler à leur tour. L’un était parti en torche, jusqu’à faire explosion. Les trois autres ne tendaient plus vers le ciel que des pieux calcinés. »

Les Vents de Spica, premier paragraphe…

4 réflexions sur « #1507 »

  1. Pas mal du tout…On a la sensation que le narrateur travaillait dans ce laboratoire, et tout un tas de questions surgissent : Comment va t’il surmonter ce désastre ? Pourquoi cet incendie ? Y a t’ il un mystère derrière les fameux gros coffres, ou se cache l’element SF ou fantastique de cette histoire ??? Bref, une bonne accroche qui donne vraiment envie d’en savoir plus…Vite, une librairie !

  2. pas une librairie, non: Rivière Blanche n’est quasiment pas présent en librairie, c’est n’est pas là leur système économique de fonctionnement. c’est par VPC que cela se passe.

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