#1938

Entre deux tranches de maquette, je trouve encore le temps de lire, mais pas de manière aisée: le soir souvent je suis un peu trop fatigué, et j’opte plutôt pour un épisode de Skins ou de Bones, un téléfilm sur Boy George ou un documentaire sur les saisons en Angleterre… (si, si) Néanmoins, le matin par exemple, je lis: Le Fond du ciel de Rodrigo Fresan — ooh, pour une fois un auteur archi actuel et branchouille, genre les lectures de l’ami Colin. Un peu verbeux, ce roman, le narrateur se regarde écrire, ça fait partie du jeu de cette fiction. Mais sinon, que d’étincelles! Un roman sur la science-fiction. On sent que Fresan a lu le Kavalier & Klay de Chabon et a voulu faire pareil, mais cette fois avec des auteurs de SF. And for something completely different: la deuxième autobio de Stephen Fry, The Fry Chronicles. Où il aborde enfin ce qui nous intéresse vraiment: ses années d’études à Cambridge, ses débuts d’acteur, tout ça. Drôle, brillant, fin, touchant: Fry, quoi. Je me surprends à éclater de rire à une anecdote ou une tournure de phrase. Et je l’ai tellement entendu qu’en le lisant, j’entends sa voix. Révélation périphérique, au passage: Sherlock Holmes était forcément un homme de Cambridge. Il faut que j’ajoute cela dans notre bio du grand détective, Fry m’a donné les arguments pour enfin trancher entre le bleu sombre et le bleu clair.

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