Il faisait bien trop beau pour travailler. Bien qu’ayant la tête emplie de ce que je dois construire pour la bio d’Hercule Poirot, de considérations sur les années 20 et 30, de pistes sur des chapitres à agencer… et pendant que Xavier corrigeait les deux premiers chapitres, je suis donc allé faire deux grandes balades dans Lyon. Mais les rues commencent à ne guère sentir bon, grève des éboueurs oblige. Devant chez moi, le jardin au bord des voies du tramway est rose d’arbres en fleur, dont l’exubérance se détache joliment sur le fond d’un grand vert du parcours herbu des rails. Entendu le cri rauque d’une mouette, puis le coassement d’un gros corbeau. Entendu aussi un bouquiniste barbu affirmer qu’il est « capitaliste libertaire ». Il m’a offert un Harry Dickson alors je ne peux que me réjouir de cette paradoxale idéologie.
#2212
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