#2402

Blame it on facebook : je crois bien que je blogues moins, c’est un fait, mais c’est également un fait que j’ai surtout envie de bloguer lorsque je suis en voyage et/ou que je respire un peu… Et comme je travaille un peu tout le temps (non pas que je m’en plaigne, je précise), finalement entre le manque d’évasion(s) et les petits mots sur fb, l’impulsion blog me prend moins souvent. Et puis il y a un fait de ma vie : la fatigue. Oui, la fatigue chez moi est devenu un fait, un phénomène récurent et que je dois gérer. Oh ce n’est pas nouveau, ça ne vient pas de me tomber dessus — mais enfin, c’est là, très souvent. Aujourd’hui, par exemple, mais au moins je sais cette fois fort bien, indubitablement, d’où cela provient — genre, me coucher vendredi soir (hem, samedi matin) à plus de 4h du mat’ et ne dormir que cinq heures, oué, ce n’est pas top pour la santé (mais ce premier lancement parisien des Indés fut joliment rigolo et rencontra un beau succès, me semble-t-il). À plus forte raison lorsque l’on rentre d’un week-end prolongé de braderie lilloise, excursion éreintante quoique ô combien agréable. Et puis, pour dérouler à l’envers le fil de mon existence récente, il y a eu l’amusant et agréable intermède de la convention d’Aubenas, où je suis allé avec mon vieux compagnon Gizmo (et qu’organisaient d’autres  amis chers, Mireille & Gianji). Et, c’est la vie, avant/pendant, quelques épisodes insomniaques et quelques anxiétés personnelles.

Oh, la vie est belle, pourtant. En fait, ces temps-ci j’ai une tendance à l’introspection, du fait de certains stimuli extérieurs, et lorsque je fais un petit bilan de ces dernières années je réalise bien que, en dépit du poids constant de la solitude, j’ai trouvé une forme de bonheur. Notamment en cultivant en moi une sorte d’assise stable… — mais j’arrête tout de suite sur le sujet, ça va faire new-ageux. Enfin bref, je sais même dater de quand exactement j’ai « découvert » soudain cet équilibre interne, grâce à un lieu (la magie de Venise) puis à une personne (que je ne citerai pas), et depuis, malgré les turpitudes usuelles de la vie, malgré les crises d’angoisse ponctuelles et pas si rares, ça se prolonge ma foi plutôt bien. D’autant mieux que les Moutons électriques, eux, se portent également bien et même, broutent de plus en plus gaillardement. Comme il n’existe aucune différence entre ma vie privée et ma vie pro, tout cela m’apparaît bel et bon. Introspectif tout de même, que je suis actuellement. Avec des plans sur la comète, une envie folle qui constitue peut-être ma version de la « crise de la cinquantaine » (après tout, pour la « crise de la quarantaine » je m’étais lancé dans les Moutons électriques, je peux bien refaire un peu plus ma vie dix ans plus tard). Avec des amis que j’aime prodigieusement. Avec peut-être un tout petit peu moins de solitude dans l’avenir. Et de belles perspectives devant moi, je crois.

(c’était la minute bisounours)

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