#2520

Il y a bien longtemps (combien? 15 ans? 20 ans?) j’ai passé plusieurs semaines délicieuses à San Francisco — plus exactement, je logeais à Berkeley. Un de mes plus grands et bons souvenirs. J’y étais allé avec l’argent gagné par mon premier essai sur Star Trek, ce qui somme toute avait une certaine logique, Starfleet Academy étant censé s’élever dans le parc du Presidio, au pied du Golden Gate Bridge. Je n’y suis jamais retourné, faute de temps et d’argent. Mais j’y pense souvent, et particulièrement en ce moment, je ne sais trop pourquoi. Il y a une semaines ou deux je rêvais que j’étais en road-trip californien en compagnie de Michel Pagel (vu l’aversion de ce dernier pour l’avion c’est hautement improbable), et cette nuit je me promenais dans les rues de San Francisco. T’was good.

#2519

Je ne travaille plus le week-end, c’est là une sorte de petit luxe que je m’octroie. Ou du moins, que j’essaye de m’octroyer : mon cerveau, lui, ne se met pas forcément en repos. Bien au contraire, le calme du week-end me permet de partir plus en roue libre sur certains projets — et tandis que j’étais privé de Sèvres (snif), j’ai cogité sur un début de roman, le prochain Yellow Submarine et le plan d’un nouvel article pour le Panorama. Et sinon, lu l’un des romans de Lisa Goldstein que je n’avais pas encore lu, Walking the Labyrinth, c’est ce qui m’a soufflé cette idée d’article. Court, dense et nuancé, captivant aussi. Décidément, plus je la lis ou relis, et plus je me dis qu’en fait Lisa Goldstein est l’une des meilleures autrices de la fantasy américaine.