#2428

Après ces trois semaines intenses de déménagement/réaménagement, je me sens ultra raplapla, un peu douloureux, en tout cas particulièrement las. Tellement eu de choses à gérer, à prévoir, à organiser, puis depuis mon arrivée, l’envie taraudante d’être installé, de tout poser, de tout déballer… Et de fait, je n’ai pas encore pris de recul. Je suis heureux de mon nouveau logis, aucun doute là-dessus, mais je ne réalise sans doute pas encore pleinement que je me trouve là, dans cette ville dont je rêvais depuis si longtemps. Il faut dire qu’avec le temps qu’il fait, de la pluie-pluie-pluie à peine entrecoupée de bourrasques ou d’averses plus fortes encore, que je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de saisir quelques coins de ciel bleu — un peu, tout de même — non plus que d’aller flâner en ville. Amusant cependant comme à chacune de mes sorties j’ai la sensation d’écarquiller les yeux, de tout observer, et la tentation de me dire « Oh c’est bô, oh c’est bô ». Enfin, cette période d’installation touche déjà à sa fin, j’ai répondu à presque tous les mails en retard (une montagne), traité presque toutes les commandes (les rapports avec la Poste sont toujours aussi ubuesques), et recommencé un peu à bosser. La semaine prochaine, je serais beaucoup (trop) à Paris, avant de replonger plus calmement dans mon environnement bordelais et dans le travail éditorial au quotidien.

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