#6258

Pendant que le dixième et dernier volume se trouve en lecture, figurez-vous que je viens de recevoir mes relevés de ventes. Hem. Vous ne voudriez pas compléter votre collection des enquêtes uchroniques du détective à vapeur, pour Noël ?

Car mes deux éditeurs vaillants et fidèles, Koikalit pour le papier et Flatland pour le numérique, ont chacun de beaux sites flambants neufs, où commander leurs productions farouchement indépendantes et non diffusées en librairie.

#6257

Retour de la randonnée du samedi matin, avec d’autre complices, les habituels faisant défaut. En dépit d’un obscur complot de gens de Dinan, parcours de la réserve naturelle et de sa zone humide, nous vîmes même la vache bordelaise indiquée par le guide. Une dizaine de kilomètres dans la senteur des pins et de l’herbe mouillée, ça renforce l’âme citadine.

#6256

Comme cheminant vers la place de la Victoire, ce matin, je profitais du fameux effet d’entraînement jambes / cerveau (la marche servant de courroie de transmission à idées) pour cogiter à mon nouveau polar, dont l’écriture débute ma foi plutôt bien (fingers crossed), voici que je tombe nez à nez avec ce panneau usé mais explicite. Rencontre thématique.

#6255

De la pluie sous le soleil. Chaque goutte sur les plantes étincelle et des traits d’argent strient le décor urbain. L’astre éblouit entre coin de ciel bleu et nuages fumeux.

Je me souviens de la toute première fois où j’avais constaté ce phénomène, j’attendais un bus au château Peixotto et l’air était lourd, presque tropical. Sous le soleil brillant une légère averse avait débuté, m’enchantant comme tout à Bordeaux alors, j’étais étudiant et mon indépendance nouvelle, cette ville à découvrir, ma sexualité libre aussi, tout me transportait d’aise.

#6254

« Oh nous sommes jumeaux, bien entendu.
– Nés à un an d’intervalle mais à ce détail prêt, parfaitement jumeaux. »

Le dixième Bodichiev étant en lecture chez l’éditeur, et deux autres romans également ici et là… il semble temps d’en débuter un autre. Enfin, j’ai déjà commencé une fantasy (60 000 signes) mais bien que venant d’en écrire une petite scène, je sens que je vais encore le laisser sur le backburner (en espérant qu’il n’attache pas au fond), car en finissant le dernier Bodichiev j’ai eu soudain l’idée d’ancêtres d’un des personnages — et en ai glissé deux mots dans le texte. Donc une sorte de préquelle dans les années 1900, avec un intrépide policier privé et son frangin, et leur sœur mystérieuse, et un fakir… à l’époque où le fils de la Tsarina Victoria a épousé Elisabeth d’Autriche… L’idée pousse… Titre de travail, Or et vapeur.