#2972

Et surtout, la santé, et des livres, plein de livres !
Pour ma part j’ai fait une petite erreur hier soir : m’endormant, j’ai commencé à réfléchir à une nouvelle… Difficile reconstitution ce matin du texte ainsi déjà rédigé, puisqu’une fois construit en tête c’est comme s’il avait été posé sur le papier. Enfin, j’y suis parvenu, et voici donc que j’ai entamé une nouvelle sur un crime dans une usine de poupées gonflables (« En fait non, inspecteur, il s‘agit de mannequins ludiques à usage intime », balbutia le directeur à ses côtés), et du diable si je sais où ça va mais c’est amusant. Bonne année, les gens !

3 réflexions sur « #2972 »

  1. Cher André-François,

    J’ai trouvé votre Guide de lecture « Cartographie du merveilleux » chez un bouquiniste pendant les vacances et je l’ai dévoré hier soir. Je voulais vous remercier : ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti autant de plaisir et d’anticipation pour des lectures à venir. Vous avez le même goût que moi pour la littératures des « limites », qui explore la frontière entre les merveilleux et les autres genres, et la façon dont le genre littéraire peut-être lui-même utilisé comme un moyen d’expression. J’ai déjà commandé Little, Big, The Once and Future King, Possession (j’avais adoré The Children’s Book, de la même) et Tamsin.

    Je vous embrasse, merci encore !

  2. Je ne sais pas s’il date, mais encore aujourd’hui, il m’arrive régulièrement de le reprendre pour tout ce que je n’ai pas encore lu, que je voudrais encore découvrir… A une époque où j’avais bien bêtement absorbé une certaine doxa très française, qui reconnaissait une valeur à la SF mais fronçait le nez dès qu’on parlait de fantasy, ce guide (avec aussi le numéro de Yellow Submarine consacré au genre et que je crois bien avoir lu à peu près en même temps) a ouvert une porte qui ne s’est jamais refermée. Il m’a fait prendre conscience que contrairement à ce que j’avais prétendu jusque-là, j’adorais la fantasy. Il m’a pour de bon ouvert tout un monde.

    Et que de découvertes! The Dark Is Rising (Cinq livres que je trouve parfaits — quel plaisir, ces dernières années, d’apprendre qu’un Robert Macfarlane partage cet enthousiasme). Little, Big, inoubliable également. Jonathan Carroll. Steven Millhauser. Elizabeth Hand… Et puis la redécouverte de trésors de la littérature jeunesse (les Moumine, bon sang! Lus en CE2, grâce au bibliobus, et jamais totalement oubliés depuis, mais que j’étais jusque-là persuadé, perdu que j’étais dans mon petit coin de campagne, d’être le seul à connaître). Bien d’autres encore…

    Plus tard, il y a eu le Panorama, qui a aussi beaucoup nourri mes explorations littéraires — mais là, j’étais déjà devenu mordu, de toute manière. Mais vraiment, il y a, dans ma vie de lecteur, un avant et un après la Cartographie. Merci, André-François!

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