Nous sommes le 12 février, jour de la saint Félix, et quelqu’un tire un feu d’artifice quelque part du côté de Bègles ou de Talence ; de ma chambre sous la pente du toit j’en entends les claquements secs et le crépitement nocturne. Je viens d’inspecter ce ciel de papier froissé que pique seulement la lune blanche, mais n’ai pas aperçu les festives explosions. Il s’agit d’un aspect de la psychologie bordelaise qui, je l’avoue humblement, continue à m’échapper : mais pourquoi tirer ainsi des feux d’artifice à tout bout de champ et à longueur d’année ? Grave question.
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