#5051

J’aime ces soirées où un souffle d’air porte jusqu’à mon logis les violons des rails, les heurts cadencés des roues, le grondement bas d’un convoi, le tintement d’un wagon, le cri long et aiguë d’un frein, le raclement métallique d’un train, la chanson de fer du chemin de même métal. Et puis sur deux tons, soudain au sifflet, un appel, avertissement sonore avant la cavalcade qui file en tonnerre, tadam, tadam, tadam.