Dans mes lectures du moment (j’avais écrit « actuelles », mais justement elles ne le sont guère), surtout constituées de romans et documents du Paris d’entre-deux-guerres et jusqu’aux années cinquante, Salmon, Fargue, Beucler, MacOrlan, Colette, Hardellet… ce qui me frappe le plus en définitive c’est cet espace urbain plus libre : une guinguette abandonnée, une ancienne carrière, des jardins, des « terrains vagues » (j’adore ce terme), la ville est encore respirante, évidée de lieux creux, de recoins désaffectés, tandis que les rares fois où je me rends encore à Paris de nos jours je suis effaré par sa concentration, le moindre lopin occupé, entassé, sur-construit.
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