Un dimanche gris au ciel en dôme blanchâtre qui se nervure de nuées bleues à l’horizon de la ville. Le cri rauque d’un corbeau et les tapis de feuilles mortes, la haie roussie, tout concourt à une ambiance automnale.
Archives mensuelles : août 2022
#5090
659 000 signes et des broquilles : je pense avoir terminé le deuxième jet de ce roman qui aura occupé mon été. Encore effectué des micro retouches ce matin, mais je pourrais le faire à l’infini. Sans doute aujourd’hui vais-je encore le relire. Le correcteur orthographique est passé, en rentrant il me faudra utiliser le détecteur de répétitions, toujours brutal. Puis réécrire, toujours, relire. Ensuite surtout, je vais trembler en attendant des avis de primo lecteurs — gloups.
#5089
Il y a bien des années de cela, j’avais eu commande d’un polar jeunesse pour Mango, roman écrit, accepté, et payé… deux fois, la deuxième étant pour que je les autorise (!) à ne finalement pas le publier, leur collection étant supprimée. Quelques éons plus tard, crise mondiale et confinement généralisé : pour m’occuper, je reprends ce roman et le transforme en une histoire de mon détective privé d’uchronie, monsieur Bodichiev. Après conseils de Michel Pagel, nouvelle réécriture assez approfondie, puis… encore une autre. Et enfin, gloire ! gloire ! mon gentil éditeur vient de me le livrer, ce matin : Les Trois cœurs existe enfin. 162 pages, couverture de Melchior Ascaride comme il se doit, pour suivre un vieux Bodichiev au bord de la retraite venu rendre visite à Lyon à son ancien adjoint et son épouse, le trio dénouant ensemble les fils d’un mystère et de quelques meurtres.
On se précipite ici :
https://www.moutons-electriques.fr/kokoriko040
#5088
Près de 640 000 signes. J’imagine que le roman courra jusqu’aux 650, alors. J’arrête pour ce soir mais je pense discerner comment finir tout cela. Le week-end prochain devant être mon dernier de l’été à cette résidence d’écriture, il semblerait que tout se « goupille » correctement, nonobstant les relectures et réécritures. Touching wood et tout ça. En parlant de bois, ce fut une après-midi de bourrasques, les grands arbres portent une voix de marée galopante, qui avec la puissante senteur résineuse m’évoque des plages et l’océan. Mais ce sont seulement les feuillages qui se brassent et bruissent.