Lors de mon petit-déjeuner de mûres, m’amusèrent les bruits des invisibles qui emplissent la campagne : un froissement rapide sous une haie, un coup d’ailes de l’autre côté de la barrière de ronces, les cris et sifflements des buses en haut du ciel, des hennissements de chevaux pas très loin, et plus tard les aboiements outragés de deux chevreuils qui s’enfuient en grands bonds souples d’antilopes. Les fleurs sont blanches à cette saison : celles, laineuses, des cirses, et d’une gracile élégance celles des bosquets de menthe.
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