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Nos pas n’inscrivent généralement aucun signe sur le papier des rues. Les pistes muettes des trottoirs chaussent les pieds des façades ; des bosquets d’ombre s’accrochent aux parapets, aux gouttières, aux caniveaux, aux crinières des arbres, sous leurs troncs. Le vent marin viendra-t’il encore nous laisser respirer la semaine prochaine ? Le rouge charnu du soir ne se perce que de rares silhouettes humaines et sans doute de quelques rats. Brindilles, fenêtres et pavés sont autant de joyaux, çà et là, une seconde, sous le ciel sale.

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