#5050

Cette nuit, bousculé entre coups de chaud et brises froides, entre draps froissés et oreillers doux, j’ai rêvé du corps d’un garçon, puis de la compagnie d’un autre, puis j’ai lu un bout d’un polar se déroulant à Rome dans des décors que je connais — la place Navone — et sur lesquels j’ai écrit, puis j’ai bu un peu d’eau fraîche et me suis assis dans le patio, au sein de la végétation indistincte, en me disant que déjà l’été s’achevait, puis serein dans ma solitude, au milieu du grand silence encore, suis monté me recoucher.

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