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On est bien peu de chose, n’est-ce pas ? Et c’est un tout petit volume, mais moi ça me fait un plaisir immense : je viens de recevoir les premiers exemplaires du septième volume des enquêtes de Bodichiev, Les Arrière-mondes. Un texte important dans le cycle, car mettant en place pas mal de choses et de personnages, notamment la menace cosmiste qui éclatera plus tard, dans l’encore en lecture Les Mystères de l’Empire. Combien d’années d’écriture et de cogitation pour tout ça, une bonne vingtaine ? Ouch, 25 ans. Au moins j’ai de la suite dans les idées.
Depuis longtemps, je mène sous pseudonyme l’écriture d’une série d’uchronies dans un univers parallèle au nôtre, dominé par l’Empire anglo-russe et la longue paix fêtée lors de l’an 3000. Un monde légèrement différent du nôtre, où voguent les grands dirigeables et où le détective privé Jan-Marcus Bodichiev mène des enquêtes policières avec l’assistance de Viat Koulikov et de quelques autres. Début mars est paru chez Folio-SF un florilège de 12 des nouvelles, et aujourd’hui arrive chez mon auguste éditeur, la maison Koikalit à Saintes, le septième volume du cycle, le court roman Les Arrière-mondes, toujours sous un dessin de couverture par Melchior Ascaride.
Une chronique de mon recueil chez Folio, c’est la seule que j’ai trouvé pour le moment. De son côté, l’éditeur de chez Koikalit m’a annoncé que mon prochain arrivait sous peu : Les Arrière-mondes, un court roman, dont j’avais entamé la rédaction il y a 20 ans et que je n’ai achevé que récemment, ce qui résume assez bien le sort de toute cette série. Laquelle j’envisage de clore sur Voyages d’un détective à vapeur, dernier recueil peut-être ? En tout cas, je finirai d’écrire celui-ci cet été, j’ai déjà 4 nouvelles et une intro, me reste à boucler 2 nouvelles longues et une courte. Ensuite, je ne sais pas, je pourrai bien entendu écrire du Bodichiev ad vitam aeternam, donc je n’ai pas encore décidé — d’autant qu’il faut que je m’occupe, lors de mes séjours estivaux à Champignac, sous peine de mourir d’ennui, tout de même. Et ce, sans compter ce que je nomme le gros roman, Les Mystères de l’Empire, en lecture chez un grand éditeur et qui sinon ferait l’objet d’une sortie en deux volumes chez mon petit. Alea jacta est, comme disait Jules.