#2887

Day six. C’est dans une tout autre bibliothèque, et c’est mon secteur « Area 51 ». J’avoue un faible un peu pervers pour cet « inexpliqué » qui se présente comme des essais mais se lit comme de la fiction, celle qui des X-Files aux Gabriel Dacié en passant par Mignola ou Martin Mystère irrigue notre imaginaire. Le « mauvais genre » des mauvais genres.

#2886

Day five ? Le coin d’Ursula Le Guin (qui semble étrangement avoir perdu son middle name K. ses dernières années) et de Fritz Leiber (et de Selma Lagerlöf, donc, et de la magnifique traduction moderne du Guépard de Lampedusa). Mais que le camarade PM se rassure, je prends les devants : oui il manque Our Lady of Darkness, mais c’est parce que je l’ai prêté à Mérédith qui a du mal à rendre les livres.

#2885

Day Four. Pour moi, la littérature s’avère souvent affaire de recommandations amicales : ainsi Modiano me fut-il conseillé un jour par Marie-Pierre Najman (nouvelliste de SF qui a hélas cessé d’écrire maintenant) et Murakami par mon excellent camarade Fabrice Colin. Le hasard alphabétique les fait se côtoyer dans le même quartier de ma bibliothèque, et je reviens très fréquemment à ces deux écrivains.

#2884

Day three : le hasard alphabétique faisant bien les choses, deux favoris pour le prix d’un, à savoir quelques tomes « littérature blanche » de la Finlandaise Tove Jansson (surtout connue pour ses Moumines, mais la jeunesse est à l’étage) et le Français Michel Jeury, pilier de la science-fiction d’expression française et spécialiste de la couverture en aluminium pour chocolat. Les plus observateurs d’entre vous remarquerons un Fleuve Noir « Anticipation » tout à gauche, non point que je voue un quelconque culte à ce titre très certainement illisible mais Les Zwul de Rehan par Gabriel Jan fut ma première découverte de cette collection, en mes années collège.

#2883

Day two : un autre favori, bien différent puisqu’il s’agit de Christopher Isherwood, le grand écrivain gay, britannique puis californien, que mon ami Patrick Marcel me fit connaître lorsque j’étais un jeune étudiant bordelais explorant son identité.