#2455

La photo maintenant traditionnelle de ma pile de lecture du mois écoulé… J’en oublie peut-être, comme à chaque fois. Et s’y ajoutent des livres numériques, à savoir de lectures de vieux polars, en VO ou en VF de chez e-Baskerville… De mémoire, un Richard Marsh, deux Louis Tracy, un AEW Mason, un Grant Allen…

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#2454

Je disais tout à l’heure à un ami que la vie est trop courte pour lire des maxi énormes pavés… et en fait, ce week-end j’ai relu un petit polar déjà lu deux fois, si c’est pas de la perversité… Il s’agit de The Red House Mystery, l’unique roman policier d’A. A. Milne (l’auteur de Winnie), datant de 1922. Et je me suis interrogé… Ai-je inventé le fort sous-texte gay que j’y ai vu distinctement, cette fois? Ou bien est-ce que j’interprète mal une amitié masculine de ces années folles? Mais enfin, la manière qu’a le brillant Tony, le détective amateur de cette histoire, de tout le temps saisir les mains de son copain Bill, son naïf et enthousiaste Watson, de le prendre par le bras, de partir avec lui bras dessus bras dessous… Et sa combine pour pousser Bill à se mettre nu, alors que Tony pouvait tout aussi bien plonger dans le lac lui-même? Et sa façon de mettre Bill dans son lit, à la fin, plutôt que de lui prendre une autre chambre à l’auberge? Même le coupable de lui dire de « take care » de Bill, dans sa lettre finale… Enfin, la tristesse de Tony lorsqu’il découvre que Bill va le quitter pour revoir tout de suite son actrice… Anyway, I prefer to read it like that, really.

#2425

Je continue à être surpris par la réticence, pour ne pas dire la pure et simple ignorance, qu’opposent en France une majorité de grands lecteurs au livre numérique. Venant de changer de liseuse, la Sony ayant finalement rendu son peu d’âme, j’apprécie de nouveau et à plein les charmes spécifiques de la lecture numérique avec ce Kobo Glo, et c’est essentiellement une question de confort : les caractères sont gros, donc parfaitement lisibles ; la surface est bien blanche, légèrement lumineuse ce qui me permet même de lire le soir sur la terrasse, dans ma chaise longue, ou bien plus tard dans mon lit avec à peine un filet de lumière additionnel, très doux ; la liseuse est légère ; je peux annoter ou surligner (pour les manuscrits) ; et ne parlons pas de l’avantage de partir en voyage avec une grande pile de livres ne pesant rien. Non, décidément, la liseuse a bien des conforts, comme outil de lectures complémentaires, parallèles aux livres papier.

Je n’ai pas (encore) racheté de fichiers neufs, mais restocké en livres du domaine public, par exemple de vieux polars victoriens ; sur les conseils avisés de mon excellent camarade JDB, je lis ce grand oublié qu’est Louis Tracy, par exemple, avec grand plaisir.

#2419

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Lectures estivales… et encore, il en manque sur les photos : j’ai donc lu 14 bouquins en juillet et 15 en août… Puisqu’à ces piles, s’ajoutèrent ce mois-ci deux Fantômette, deux polars victoriens de chez e-Baskerville, un 6 Compagnons de Bonzon, un guide sur Londres hors des sentiers battus, un Modiano et une bio d’Hawksmoor… Vous avez dit « boulimie » ?

#2417

1978 : j’avais quinze ans, j’étais au collège, j’avais cessé de lire les « Bibliothèque rose » pour plonger dans Bob Morane, le Fleuve Noir « Anticipation » et mes premiers J’ai Lu SF… Hier matin à la brocante, j’ai déniché l’un des six volumes de Fantômette qui me manquent encore. Fantômette et les 40 milliards, datant de 1978. Je l’ai lu cette nuit, avec le plaisir habituel, cette douce jubilation d’une lecture familière et humoristique, pleine de sottises ficelesques et de rebondissements fantômettiques. Et je me souviens qu’étant môme, j’avais conçu une véritable obsession pour Fantômette, les lisant et relisant, intégrant certaines des expressions de Chaulet dans mon vocabulaire (et par là, dans celui de ma famille), allant jusqu’à estimer que les deux coiffeurs, au rez-de-chaussée d’un de ces grands immeubles en courbe typique de ces années 1960, ressemblaient terriblement au prince d’Alpaga et au Furet… Maintenant, je les relis, le soir, et les trouve toujours pétillants, variés, impertinents, il était fortiche monsieur Chaulet, toujours drôle, et Françoise demeure mon héroïne de cœur. Mais la grande Ficelle aussi !