La forêt du samedi se nomme Thouars, quelque part entre campus et rocade. Un couple de canards, le reflet des cimes dans les flaques, les pâquerettes qui affleurent, les pins qui halètent sous une bruine d’une seconde.

Balade du samedi matin : berges givrées et retour en bateau, sous le grand soleil coupant.

Samedi matin traditionnel, grimper en dépit du mal de dos au haut Cenon et profiter des deux seules heures de grand ciel bleu de la journée.

La balade verte du samedi, mais le mercredi : eh ouais, on est des guedins ! Voyage vers une lointaine forêt des confins de la métropole bordelaise, tellement riche en espaces naturels. Le souffle d’une tempête dans la chevelure des pins, un duo de vaches faisant la sieste sur la mousse entourées de leur cour de pies, les marécages en noires infusions de tourbe…

Balade solo dans des parcs gorgés d’eau, sous un ciel d’hiver nucléaire, avec un soleil si rasant qu’un instant j’ai cru que la nuit revenait déjà. Vu un écureuil noir sur un tronc de même teinte, un couple de canards pataugeant sur le campus, des flots de fougères rousses, des moissons de champignons ; cueillis quelques arbouses.