#656

À l’instant, sur Arte, un beau documentaire sur la faune d’une décharge publique. Soudain, à l’écran se pose une chouette, qui saisit une souris entre ses serres.

Nina, ma chatte, se lève d’un bond et s’approche de l’écran jusqu’à le toucher du museau, elle suit de la tête les mouvement du volatile. La chouette s’envole, sortant du champ de la caméra. Nina fait le tour de la télé, s’assied en attendant que l’oiseau surgisse. Pas d’oiseau. Elle bondit sur le buffet, s’approche à pas prudents de l’arrière du téléviseur, avance jusqu’à la lampe, glisse la tête sous l’abat-jour afin de voir si l’oiseau ne s’y trouverait pas, renifle les fentes d’aération de la télé.

Un petit miaou: pas d’oiseau.

#655

Par le menu

Lundi 27 septembre, Lyon, vers 15h30: le camion arrive et débarque dans la cour des Moutons électriques une palette de 240 Kg, étiquetée « Panorama du merveilleux ».

Hourra: notre premier livre est enfin arrivé! 🙂

Nous montons les cartons, Olivier Davenas et moi-même signons et numérotons les 99 exemplaires du tirage de tête (déjà presque épuisé, avis aux amateurs!), tandis qu’Alexis Nevil commence à mettre les ouvrages dans les colissimos déjà préparés. D’autres collaborateurs et amis arrivent peu à peu, congratulations, verres de cidre, feuilletages, bavardages et entassement de paquets en grandes piles.

Mardi 28 septembre, Montpellier, vers 7h du matin: Greg Silhol réceptionne les palettes du « Panorama », puis le reste de l’équipe de L’Oxymore arrive et commence à préparer les expéditions à destination des librairies.

Mardi 28 septembre, Lyon, vers 16h30: livraison des colissimos et des autres paquets à la Poste, coups de tampon, le Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux sera dans les boîtes à lettres des souscripteurs, collaborateurs et journalistes d’ici vendredi (1er octobre).

Allez, c’est pas tout ça: il faut maintenant envoyer chez l’imprimeur la maquette du Phénix vert de Thomas Burnett Swann!

#653

Je sors juste de voir Steamboy, le nouveau DA long métrage d’Otomo.

Quelle baffe! Une superbe et réjouissante baffe! L’esthétique, la documentation, le rythme, l’animation, le scénario, tout est impeccable d’intelligence et de beauté. Et subtil, à l’instar de l’introduction (qui pose le cadre social) et du générique de fin (ouvrant sous forme d’images sépias une porte vers les prolongements de cette histoire).

Enfin un film véritablement « steampunk »: quel plaisir!

#652

Un copain m’a fait avant-hier soir un chouette cadeau: une pile d’une douzaine de vieux Super Picsou Géant, datant des années 1980. Vous riez? Moi je suis ravi: je croque des histoires de Picsou comme d’autres se gaveraient de bonbons, pour moi ce sont vraiment des friandises — et elles ne font pas grossir.

J’achète régulièrement Mickey Parade et systématiquement les mensuels étatsuniens Uncle Scrooge et Walt Disney’s Comics & Stories, bourrés de bonnes choses. Et il fut un temps où je recherchais les vieux Mickey Parade dans les marchés aux puces, pour certains dessinateurs italiens précis (Cavazzano et Bottaro, en particulier). Les dessinateurs de BD oeuvrant dans ce domaine précis ne sont pas du tout reconnus en France (à part le grand Carl Barks, tout de même), et c’est un tort: il y là à glaner quantités de savoureuses petites choses.