La plupart de mes lectures sont dictées ou sont en lien périphérique avec mes travaux d’écriture. Qu’il s’agisse de me documenter ou plus simplement de m’entretenir dans une certaine ambiance, par exemple, et je ne saurai m’en plaindre car somme toute je ne travaille jamais que sur des sujets que j’ai choisi. Reste que cela écarte forcément d’autres lectures, et qu’ainsi trônent dans mon salon les derniers Murakami et Lodge, non lus depuis pas mal de mois déjà. Tout ça pour dire qu’ayant eu une idée d’article et après une petite discussion avec mon camarade Raphaël, je relis du Michael Moorcock. Le cycle d’Oswald Bastable, le nomade du temps. Et bon sang de bois que c’est bien !
Je n’avais plus lu du Moorcock depuis une bonne dizaine d’années, je le crains. Le fascinant Mother London et, un peu plus tard et pour un éditeur, son hélas très médiocre suite. Renouer avec cet excellent écrivain est un plaisir. Il y a tant et tellement à lire, la vie et les choix de circonstances nous poussent dans diverses directions et ainsi, tout en sachant fort bien que des auteurs comme Fritz Leiber, Ursula Le Guin ou Michael Moorcock, pour n’évoquer que trois géants du domaine des « littératures de l’imaginaire » (je n’aime guère ce terme fourre-tout…), sont excellents, je les ai trop peu lus ou relus ces dernières années. Et l’autre soir je me demandais vaguement qui je pouvais considérer comme étant mes « auteurs préférés ». En entendant par cette expression des auteurs que j’aime suivre de près, dont je lis tout ou presque, et de façon assez régulière. C’est la lecture ces derniers mois de tous les polars de Dorothy L. Sayers et de Margery Allingham, deux autrices que j’ai absolument adoré et auxquelles je reviendrai assurément, une telle assiduité sur ces deux seules autrices, qui m’a conduit à cette petite réflexion… Allez, liste-mania, en désordre…
• Christopher Isherwood — au point d’également suivre ses rares adaptations ciné, moi qui ne suis pas cinéphile.
• Patrick Modiano — intéressant documentaire il y a quelques soirs de cela sur Fr5.
• Haruki Murakami — en version anglaise ou française, indifféremment.
• David Lodge.
• André Franquin.
• Seth — le bédéaste canadien.
• Hubert — scénariste français de bédé, dont chaque projet, pourtant chaque fois très différent, me plaît absolument.
• Lewis Trondheim.
• Carl Barks.
• Jasper Fforde.
• Roland C. Wagner.
• Xavier Mauméjean.
• John Brunner.
• Mike Carey.
• Charles de Lint.
• Rex Stout.
• Michel Suffran — auteur de Bordeaux, pour moi l’une des plus belles plumes françaises.
• Gustave Flaubert — eh, quand même !
• Jacques Réda — immense poète des villes.
Je crois que c’est « tout »… mais je reviens régulièrement à bien d’autres auteurs, pour moi des valeurs sûres, tels Simenon, Giono, Jane Austen, Maupassant, André Maurois, Alexander McCall Smith, Elizabeth Goudge, Agatha Christie, Michel Pagel, Michel Jeury, Pierre Pelot, Jeffrey Ford, Tove Jansson, Ellen Kushner, Delia Sherman, Fabrice Colin, Jonathan Lethem, Robert Silverberg, Thomas Mann, Neil Gaiman, David Calvo, John Crowley, Thomas Disch, Walter Tevis, Russell Hoban, Armistead Maupin, Henry Green, Javier Martin, Rodrigo Fresan, Eduardo Mendoza, Robertson Davies, Bill Watterson, P. G. Wodehouse, Ian Rankin, Kate Atkinson, Peter Robinson, bien entendu les Sherlock Holmes et les Arsène Lupin… mais aussi les Harry Potter.