#2249

J’ai le net sentiment de moins m’épancher sur cette page, oui, je sais, honte à moi et tout ça. Mais franchement, entre la « nouvelle interface » de Blogger qui est juste toute pourrie (tout le monde glisse « juste » dans ces phrases, en ce moment) et me gâche donc passablement l’envie d’écrire, et le fait que je n’arrête pas une seconde… Hier par exemple fut un de ces jours infernaux où, alors que vous savez déjà que vous devez préparer trois dossiers de demande de subvention (dont un qui n’était pas prévu mais si, allez-y vite on va le faire passer) et relire un ouvrage entier, une bagatelle, un auteur vous demande d’urgence de lire et valider deux textes déjà lus et relus, le nouveau diffuseur veut la liste détaillée point par point de tous les ouvrages des Moutons électriques encore en exploitation en librairies (il y en a 84, découvre-je), où il faut relancer des auteurs pour obtenir les textes de 4e de couv parce que justement il faut faire ce week-end les fiches d’enregistrement diffusion, où le gérant vous envoie deux tonnes de chiffres et statistiques, où une dame sonne à la porte pour récupérer un manuscrit qu’on n’a jamais sollicité, où il faut facturer le mois de mai à l’ancien distributeur, où ce dernier vous expédie une de ces charmantes circulaires para-militaires dont il a désormais le secret (mais j’m’en fous), où la factrice sonne pour avoir une signature sur un bête courrier d’un vendeur suisse d’abonnements bibliothèques, où… enfin quoi, c’est un peu argh, quoi. Ah et n’oublions pas l’éditrice qui vous annonce tranquillement qu’elle a foutu à la poubelle deux de vos textes sans vous prévenir et sans concertation, mais qu’il faut relire tout le PDF de l’ouvrage là maintenant. Monde je te hais juste un peu, parfois, parce que je suis taquin.

J’aime bien l’expression de mon camarade Nikolavitch…
« Janséniste-punk ».