Et donc: Londres. Levé relativement tôt ce matin pour prendre un TGV largement en retard (normal) puis un Eurostar qui arriva… en avance ! Sont forts ces Anglais. Quelques longueurs de métro plus tard, je découvris le joli petit appartement que l’on me prête et qui va constituer mon pied-à-terre dans le nord de Londres pour dix jours. Ledit métro passe juste à côté, quasiment sous les fenêtres du salon, un spectacle qui m’est inhabituel et que j’ai contemplé par intermittences, cette après-midi, tout en réglant mon ordinateur portable pour qu’il accepte d’envoyer des emails, pas seulement de les recevoir.
Premier petit tour de reconnaissance du quartier et courses rapides à la supérette du coin — mais flûte, j’ai oublié d’acheter du thé. Puis coup de fil d’Axel, pour un rendez-vous à Sloane Square. Nous avons été parler et boire dans un grand pub tranquille de Pimlico. Pour moi un cidre à la poire — un peu trop sucré, tout de même. Nous avons pas mal marché, avant de le trouver, ce pub de quartier — il convenait tout d’abord d’échapper aux alignements de magasins de fringues puis d’antiquaires. Lorsque nous nous sommes séparés, j’ai continué un peu à pied, envie de cheminer d’un square à l’autre, dans la nuit, calmement, sans trop penser. Le but de ce séjour étant de (re) trouver de la quiétude, un apaisement. Mes pas me conduisirent jusqu’à la gare de Victoria, où je mâchonnai un sandwiche chaud et quelques souvenirs chaleureux. De quoi sera fait ce séjour? Je n’ai aucun plan préconçu, pas envie de prévoir. Si ce n’est sans doute d’aller faire un tour samedi au Comiket, le « Independent Comics Fair », un marché de la bande dessinée indépendante. Pas besoin de « faire » : juste de me détendre, de marquer une petite pause. Goûter Londres dans la simplicité d’un quotidien non affairé.