#2383

Eh bien, après une quinzaine de jours sur les routes, me voici donc de retour à Lyon, toussant et crachotant vu le climat clément de ces temps derniers. Voix éraillée et sinus congestionnés. À Epinal, je fus même passablement décalé/distrait, trouvai-je, vu mon fort rhume et un rien de fièvre. De plus, pour la première fois depuis fort longtemps, je me trouvais en simple touriste dans un salon, cela me fit un peu « bizarre ». Enfin, ces Imaginales furent (comme toujours d’ailleurs) fort agréables, avec de bien belles rencontres, de chouettes conversations, plein d’amitiés, un lit chez les Heliot — pour une fois, j’ai pris un peu le temps de vivre tranquille ce très convivial moment.

Le dimanche, Nathalie (madame Mnémos) et moi-même sommes allé à Paris, pour le salon Geekopolis à Montreuil. Voyage un peu mouvementé car nous prîmes à bord une auteur malade, Nath me largua donc à Montreuil avant de filer aux urgences. Fort heureusement, l’auteur n’avait en fait pas grand-chose ; je parvins pour ma part à pénétrer dans le salon en dépit de l’absence de lien téléphonique dans cet énorme bunker. Je n’en ai pas vu grand-chose, ça avait l’air immense et très bien fichu, très amusant. Et le soir venu, c’est épuisé que je retrouvai la chaleur du foyer Camus.

Auparavant, la semaine précédente, j’avais enchaîné un court séjour parisien (avec dîner en compagnie de mon ami Morgan et de mon cousin Mathieu ; interview de plus de 2 heures avec Isabelle Franquin, en compagnie de Jean-Paul Jennequin ; joli moment de complicité avec David Calvo ; et dédicace à la libraire L’Antre-monde) avec un salon à St. Malo (le décevant Étonnants voyageurs). Une cousine de mon père me prêtait un bel appartement avec vue sur la plage, quel bonheur, j’aime tant l’océan, et l’odeur de vase qui flotte sur la grise ville fortifiée, et les troncs noirs et tordus des brise-lames, et les cris des mouettes, et la défiance rugueuse des rochers, et les tortillons des éjectas de coquillages, et le miroir des eaux rases, et le souffle des vagues et du vent… Le matin je me levais un peu plus tôt afin d’aller arpenter le sable, le soir je rentrais également par la plage. Des instants qui avaient un petit goût de vacances, en tout cas, un pas de côté dans une période déjà fort autre pour moi peu habitué à cet art du nomadisme.

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