#2392

Je bosse, je bosse, peu de choses à en dire. Et peu de vacances, qui vont se résumer au week-end prochain à la saline d’Arc et Senans ; au week-end suivant chez mes parents pour la Grande Réunion Annuelle de la famille ; et au dernier week-end d’août, pour la Braderie de Lille (chic, chic !). Non que je me plaigne : je suis enfin parvenu à regagner le retard accumulé depuis mon mois de vadrouille sur les routes de France. Je vais donc pouvoir me mettre à la rédaction du troisième Dico féerique, par exemple. J’ai aussi pas mal d’articles à faire, il faut que je trouve la pêche pour cela. La chaleur est là, hélas, qui me coupe un peu les pattes comme chaque été lyonnais.

Niveau lectures, j’ai redécouvert (une fois de plus, j’y reviens tout le temps) les premiers Gaston de Franquin, quel rire, quel génie ! Les premiers Schtroumpfs de Peyo, aussi, formidablement frais. Ah, « La Faim des Schtroumpfs », à la fois poignant et poétique. Et le mystère inhérent à la vie de ces lutins — si les petits Schtroumpfs ont tous 100 ans d’âge et que le Grand Schtroumpf est âgé de 542 ans, que c’est-il passé entre-temps? Et où sont leurs parents? …

Et puis, surtout lu de la jeunesse, pour lesdits articles, mais aussi pour le plaisir : les Trenton Lee Stewart, qui commence enfin à être traduits en français et s’avèrent de réjouissants textes dans la veine narrative d’Harry Potter, malins, originaux, une jolie réinvention de certains thèmes de littérature populaire. Le premier Everness de Ian McDonald, aussi, un peu décevant car l’auteur me semble avoir légèrement dilué son intrigue, tout cela est sympa mais pas entièrement convaincant. Également lu La Maison des mages d’Adrien Tomas, chez mes amis Mnémos, qui se lit ma foi plutôt comme de la jeunesse aussi, de la fantasy archétypale éclairée par des trouvailles et développements agréables. Quoi d’autre? Ah oui, si profond et si bouleversant: The Ocean at the End of the Lane de Neil Gaiman. Bref mais superbe, empli d’images fortes, et de belles peurs. Touchant, intelligent… Sans doute un livre majeur. Bon, et puis The Rise and Fall of Mount Majestic, par Jennifer Trafton. Lu sur les conseils de David Camus, qui l’avait lui-même lu pour un éditeur français (qui ne l’a pas publié…), c’est une délicieuse fantasy jeunesse, très pratchettienne mais sans les sempiternelles petites leçons de moral qui me gonflent chez cet auteur. Marrant, inventif, prenant, vraiment bien.

Allez, je retourne bosser.

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