Du quotidien du capitaine… Acheté trois nouveaux thés, afin de changer un petit peu. Rempli un monceau de papiers officiels, pour la compta, les impôts, les télérèglements, les subventions. Fais deux nouvelles couvertures d’Hélios, tout de même. Lu un polar. A l’épaule moins douloureuse suite à anti-inflammatoires prescrits par la compagne médecin d’un (vrai) ami. Enrhumé, trachéite, donc un peu ensuqué (en tourangeau : enchiffrené). Donné deux cartons de bédés et de bouquins à Laurent, c’est toujours ça de moins dans le fatras du couloir. Rangé la cave. Lu un autre polar. Acheté deux bédés que j’ai déjà mais dans de nouveaux formats que c’est si beau comme ça (Dupuis veut ma ruine). Expédié plein de colis. Reçu plein de colis. Mon assistant bosse hypra bien mais en plus il fait ultra bien la cuisine. Discuté de Mickey Parade sur FB, c’est quand même top. Attendre le nouveau Doctor Who tous les samedis c’est très top aussi. Vu un nanar de série Z avec Sherlock Holmes, des dinosaures et du steampunk. Lu un manuscrit super bon avec presque Fantômette dedans.
Archives mensuelles : octobre 2014
#2505
N’ayant pourtant point dégusté de grands crus, vu que j’ai séché le dîner de gala pour cause d’épaule froissée et de fatigue généralisée, j’ai malgré tout vu double lors du salon Lire en Poche de Gradignan – Loïc Henry et Léo Henry, lequel est l’evil twin de l’autre ? À part ça il faisait un soleil radieux et le lieu est toujours aussi beau, cette médiathèque moderniste flottant à l’horizontal sur de doux vallonnements verts, mais les ventes ne m’ont semblé guère nombreuses. Ce pot en terrasse pris en compagnie de Dominique Douay, Fabrice Mundzik et Mérédith Debaque, dans la lumière rasante de fin de journée, fut un joli moment de grâce. Aujourd’hui cela risque d’être une autre chanson niveau temps, vu ce qu’annonce la météo. L’automne est là. Tant pis, dîner avec les copains ce soir, c’est toujours aussi agréable.
#2504
Pendant que les bigots, les fachos, les barjots et les pervers vont défiler en ville, moi aujourd’hui je prend la tangente direction banlieue, filant à Gradignan (Lire en Poche) pour causer d’Hélios et voir m’sieur Douay, na.
#2503
Ce fut épique. Après une journée de réunion Indés de l’Imaginaire bien dense et constructive (nous sommes devenus très efficaces), en compagnie de mon long suffering camarade Julien B. nous allâmes vider le local lyonnais des Moutons. Sauf que j’avais terriblement sous-estimé la quantité de cartons de stocks s’y trouvant entassée, ainsi que la quantité de mes propres cartons de bouquins lâchement abandonnés… Sans parler du fait que j’eus l’excellente idée de perdre (!) les clefs du local en chemin, et youpi, tout va bien (j’en suis extrêmement vexé, car c’est la première fois de ma vie que je perd quelque chose, je crois bien). Fort heureusement un autre long suffering compadre avait le double des clefs, qu’il nous apporta, grâce lui soit rendue. Et l’Enfer commença : porter dans le camion, à deux, ce qu’il avait fallu cinq personnes la fois précédente…
Puis ce fut le voyage vers Bordeaux, en tâchant d’échapper aux griffes topo-troublantes de l’abominable capitale des Gaules, et le long voyage nocturne à travers le désert français. Le lendemain matin, nous vidâmes le camion avec une promptitude qui manqua de me rompre le dos. Maintenant, je me retrouve avec une maison bourrée à craquer de cartons que nous allons devoir trier et, tant bien que mal, ranger dans la cave bordelaise ; sans parler de la montagne d’autres cartons qui encombre mon entrée, à trier aussi, tous ces livres descendus peu à peu à la cave au fil des ans faute de place suffisante… que de choix déchirants à (re) faire ! Et grausse fatigue, les yeux qui piquent et le dos aussi. Happy joy joy.