#4036

Une immense lune flotte en filigrane ce matin au-dessus des voies, blanche sur le bleu. S’y distinguent parfaitement les rivières et les villes auxquelles je rêvais étant enfant. Cette même lune qui cette nuit me réveilla en éclaboussant mon lit de cet argent irritant qui empêche de dormir. A peine émergé du sommeil qu’une scène de Bodichiev me vint, assez longue, que j’ai rédigé sur l’iPhone.

#4035

« La ville ne se couvrait plus que d’une brume translucide, de quoi adoucir son visage, toute laideur gommée, et porter un halo humide autour des lumières. Le crépuscule tombait sur une London mouillée et brouillée. La Tamise frissonnait, onde silencieuse et sombre. »

La rentrée est bien là, avec ses urgences, ses nouvelles maussades, ses contraintes. Reviendrai-je à l’écriture de mes Bodichiev avant que n’arrivent les Hypermondes et le mois d’octobre ? J’en ai bien envie mais le réel a des résistances, la convalescence aussi.