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« Me promener dans une ville comme on se promène dans un jardin. » J’économise ma lecture de Julien Gracq, et notamment de sa Forme d’une ville, tant j’aime la prose de cet homme qui hélas a enfermé la majorité de ses écrits hors de portée pour longtemps encore. C’est donc au compte-gouttes que je le lis ou le relis, au contraire de cet autre favori, Simenon, que je ne suis pas près d’épuiser. Niveau écriture personnelle, je viens d’avoir l’idée d’une courte nouvelle supplémentaire, que je compte rédiger ces jours-ci, mais pour ce qui est de récits plus longs je manque de voyages : basant en général les Bodichiev sur un lieu visité et sur lequel j’ai pris des notes, je n’ai plus guère d’inspiration dans ce réservoir – je pensais me rendre à Rome et Prague, la pandémie coupa net ces velléités de villégiatures. Et de mes voyages non « exploités » il se trouve que ni Lisbonne (que j’avais adoré) ni Vienne (qui m’a un peu ennuyé) ne m’avaient rien dicté car à l’époque j’avais remisé Bodichiev au titre des espoirs passés.

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