#5017

Indiscutablement, c’est le printemps. Pas tant parce qu’hier l’équinoxe figurait au calendrier, et certes pas parce qu’il fait sortir les concierges de leur loge, comme l’écrivait Germaine Beaumont – puisqu’il n’y a plus de concierges. Le micocoulier n’a pas encore refait ses feuilles et c’est à peine si du lilas du Japon se déroule un peu de vert froissé. Mais cet air léger, cette douceur des journées, l’éclat doré du jour, les jonquilles et les muscari entre l’épaissit des feuilles d’iris, tout me dit le printemps. Et moins charmant, les roucoulements du gros chat blanc et blond qui tente de séduire ma chatte avec une persistance un rien timorée.

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