#6158

Belle matinée de marche en ce samedi bleu et léger : bord de Garonne jusqu’au bas Lormont, boulangerie (le meilleur pain de Bordeaux), découverte de l’antre d’un bouquiniste fou, parc de l’Hermitage et ses z’animaux. Une grande respiration.

#6157

Revenu de la cinquième édition du festival Hypermondes avec le sourire et quelques parcelles de documentation supplémentaire. C’est chouette, d’avoir un si beau salon de « notre club », comme dirait Serge Lehman, pas loin de chez soi. Et merci à la présidente Natacha pour dans son discours final cet hommage à l’ami disparu, Philippe Ward.

#6156

Il est là, mon beau gros nouveau roman, sur le stand des éditions Koikalit au festival Hypermondes ce week-end (Mérignac). J’avoue être assez fier de ce pavé, qui représente trois années d’écriture. Les Mystères de l’Empire va être disponible en version papier sur le site de Koikalit, et en version numérique sur le site de Flatland. 

Des signes inquiétants se multiplient à London, la capitale de l’ouest de l’Empire anglo-russe : petits engins entraperçus dans les eaux de la métropole, vagues de panique des rats qui s’enfuient des sous-sols, bruits et rumeurs étranges… Et même plus loin, un corps est retrouvé… Il se pourrait même que sur le rivage de la lointaine Stamboul, des complots s’ourdissent…

Réunis après sa mort par son fils Olav, les écrits de Viatcheslav Pavlovitch Koulikov retracent la carrière d’un détective hors paure au temps des grands dirigeables et des premières intelligences artificielles. Ce neuvième volume est un roman choral dressant un tableau plus large de cet univers parallèle, dévoilant un drame d’ampleur internationale. La longue paix de l’Empire est en danger. Et plus que jamais, souvenez-vous de l’an 3000…

#6155

Jour de bruine, pluie, averse et grisaille. Hier soir une foule de piafs piaillait dans le grand micocoulier que j’ai planté au jardin il y a une dizaine d’années et qui maintenant domine le toit de la cuisine de son plumage vert. Si les volatiles n’avaient pas fait un tel raffut — et encore tout à l’heure — je ne les aurai pas vu : dans notre environnement urbain, les oiseaux sont le véritable « petit peuple » secret (je viens de relire John Crowley et Mary Norton), et dans le rôle des sorcières, le couple de pies de ce matin ferait bien l’affaire.

#6154

Hier, sortant d’un rendez-vous fort satisfaisant avec un éditeur, je me suis rendu à la librairie Mollat — mais à peine avais-je pénétré dans cet auguste établissement que les lumières s’éteignirent et que l’on demanda aux clients d’évacuer, du fait d’un départ de feu dans une cave. Flûte, moi qui venais justement acheter un volume de la revue Braséro.