Archives de catégorie : écriture
#5012
Trouver le temps d’écrire, c’est la grande question. Car cet été devrait me tenir plutôt éloigné de mon clavier, occupé à une tâche plus physique. Il me faut donc cravacher en ces mois creux afin primo de finir le « grand projet » qui m’occupe éditorialement ces jours-ci, puis il me faudra bosser sur une révision de traduction, avant d’enfin revenir à mes détectives et à mes dirigeables. D’ici là, je saisis toujours à la volée des bribes pour ne pas les oublier et, peut-être, ensuite, parvenir à compléter le puzzle. Exemples :#5007
Courant avril, je réédite mon « long-seller », ce sera sa sixième version. Et il faut que je vous révèle un petit secret, concernant cet Arsène Lupin, une vie : j’y ai glissé un petit peu de ma famille. Figurez-vous qu’en finissant de travailler sur une autre édition de ma biographie du gentleman-cambrioleur, j’avais découvert qu’il y avait un lien *direct* entre lui et les miens.#5001
La nuit dernière encore, j’ai rédigé en partie deux scènes, me suis même relevé un moment pour vérifier quelque chose… alors que je suis incapable de me motiver le samedi ou le dimanche dans la journée pour écrire un peu. C’est légèrement absurde et sans doute un rien déplorable pour ma santé, mais enfin le roman avance ainsi à petits pas nocturnes. Les trépignements feutrés d’une averse sur le vasistas accompagnèrent d’ailleurs ces notes ; au matin cependant une belle et grande lumière me rassura quant à ma promenade hebdomadaire, purement urbaine cette fois et touristico-librairienne, un terme qui devrait exister.
#4099
Quelle idée curieuse et passablement masochiste me conduit donc à écrire, littéralement à mes heures perdues ? Après quelques mois à rédiger des fragments (de moins en moins) courts, je me retrouve un peu au pied du mur de mon « grand roman » (une grandeur à ne prendre bien entendu qu’en mesure de mes ambitions personnelles). Il va me devenir de plus en plus difficile de ne rédiger que des passages, je pense, et j’étais sottement un peu anxieux hier soir, au point de n’avoir pas rédigé la scène qui me trottait en tête ce dimanche (mais je ne l’ai pas oubliée). Ce grand puzzle, vais-je parvenir à l’assembler ? Sa machinerie m’a occupé un bon moment au lieu de lire au lit, et si, et si ? Quand, aussi : comment parvenir à mener cette tâche d’ampleur sans devoir attendre la disponibilité probable de cet été ?
