#5012

Trouver le temps d’écrire, c’est la grande question. Car cet été devrait me tenir plutôt éloigné de mon clavier, occupé à une tâche plus physique. Il me faut donc cravacher en ces mois creux afin primo de finir le « grand projet » qui m’occupe éditorialement ces jours-ci, puis il me faudra bosser sur une révision de traduction, avant d’enfin revenir à mes détectives et à mes dirigeables. D’ici là, je saisis toujours à la volée des bribes pour ne pas les oublier et, peut-être, ensuite, parvenir à compléter le puzzle. Exemples :
De temps à autre, Leni se penchait vers l’ombre verte où se heurtaient des barques. / L’odeur à la fois suave et amère du canal.

#5005

Des semaines comme des marathons, avec chaque jour au moins un obstacle à sauter, hop hop, de l’édition comme course d’épreuves, mais heureusement il commence à y avoir aussi quelques bonnes options. Sous la bruine froide et dans la bonne humeur. Et en lisant le sidérant nouveau Jaworski, vrai bonheur de lecteur avant de devenir, l’an prochain, un bonheur d’éditeur.

#4051

J’ignore tout à fait ce que mon long suffering apprenti pourra faire des deux grosses piles de feuilles en vrac que je vais rapporter. Qu’est-ce qui peut être exploitable dans ce fatras ? Time will tell. Je laisse encore chez Pagel des pochettes de vieille correspondance triées par Roland et des manuscrits soit publiés soit par d’autres — ça devra aller à la Maison d’Ailleurs, je crois. Il fait chaud sur le deck, la petite Iris me tient compagnie, un avion fissure le ciel bleu en grondant. Samedi immobile mais tête en vrac.