#5179

Il bruine, on nous annonce de la pluie pour toute la semaine et peut-être la suivante : occasion de se réjouir, après une si longue sécheresse hivernale. J’écoute avec plaisir la lente et monotone chanson de l’averse, dans la lumière grise. Humeur méditative pour journée de pause.

#5175

Bordeaux insouciant ? Devant moi dans le bus une jeune femme au téléphone parle lissage brésilien et soin des cheveux au botox. Place de la Victoire je croise trois personnes allant en différent sens avec planche à voile sous le bras, et un grand gars avec un surf. Au jardin botanique de robustes bambous invitent à l’exotisme.

#5168

Ces petites maisons basses qui s’alignent le long des rues bordelaises, et en proche banlieue, elles peuvent sembler inhabituelles à ceux qui ne sont pas d’ici : on les nomment des « échoppes », leur façade est en pierre et cet habitat populaire fut érigé entre 1840 et 1940 — l’échoppe où j’habite étant tardive, donc un peu plus haute de plafonds. J’avais toujours rêvé d’en louer une — et c’est maintenant le cas depuis 9 ans. Oui, 9 années déjà de douceur bordelaise, joli anniversaire. Et ce matin, sortant de Bordeaux un moment, j’ai été faire un petit tour hivernal de Champignac, la propriété où je vais les week-ends d’été, toujours aussi belle. Il y a maintenant un véritable troupeau de chevreuils : nous en avons vu six !