#4013

Fini tout de même une longue scène de ma nouvelle, coupé à la grande cisaille quelques fâcheuses lianes de ronces, pris à la dictée un mail de mon parrain, terminé de lire le prochain roman de Nikolavitch ; maintenant je vais retourner à Sayers (ou à Pierre Loti) et au repos, tandis que l’aigle, un milan je suppose, tourne au-dessus des prairies avec des tiuuuuu-tiuuuuu dans l’azur voilé.

#4012

Témoin de ce que mon organisme est passablement perturbé par ce problème de santé, ces temps-ci je me lève tôt. Et puisque ce week-end à Champignac semble se faire sous le signe d’une fragile stabilité, j’ai donc écrit de bonne heure, à la petite table de ma chambre, devant le spectacle par la fenêtre de la lumière matinale mouvant sur la prairie et les grands arbres. Chaque moment de répit est bon pour grappiller une petite avancée dans mes travaux de rédaction. Le vertige et la nausée reviennent vite, me frustrant au milieu d’une scène.