#2481

Vous allez me trouver (encore plus) bizarre, mais je suis sérieusement en manque de tableaux. Je veux dire, de voir, de regarder, d’admirer des tableaux, des peintures originales. Me manque ce bonheur visuel, ces frissons esthétiques particuliers. Il y a fort peu d’expo d’art moderne à Bordeaux, hélas. Je viens tout de même de me rendre à celle d’Odilon Redon, une toute petite exposition de dessins et peintures de paysages du Médoc et du Pays basque ; c’est bô mais c’est peu. Et y’a quelques fautes d’orthographe dans les panneaux, oups, la Culture n’est plus ce qu’elle était.

#2480

Est-ce que je vous ai parlé des nouveaux blogs de mes copains Christine et Leo ? À une époque où l’exercice du blog est curieusement devenu surtout support à rapports de lecture et à demandes de SP, en voici deux, sans doute des fous, qui reviennent au principe de blog que j’ai toujours suivi, à savoir une sorte de journal en ligne, de chronique littéraire libre et volontaire, de bloc-note et d’archive à humeurs… Leur (beau) portail se nomme Redux Online, leurs journaux respectifs s’intitulent Esthète de mule et L’ours danseur, et… eh bien, j’aime, j’aime vraiment beaucoup tout ça.

#2479

C’est bien simple : j’ai tant de lectures à faire pour les Moutons électriques que je n’ai plus du tout le temps de lire d’autres livres. Enfin, à part les Fantômette et des BD, tout d’même. Non que je me plaigne, d’ailleurs : tout ce que je viens de lire pour les Moutons était franchement excellent, et il me reste encore à lire trois romans, en en attendant au moins deux autres assez vite. Et pour un autre projet, deux romans de lus, six autres à venir dans l’immédiat. Enfin, je viens de recevoir la première moitié du tome 3 des Zigomar. Damned and gosh.

#2478

(Vers 3h et demi du matin)

La maison est-elle endormie ? Il serait abusive de l’affirmer. Carmilla pousse la porte de la chambre pour sortir et l’escalier en bois grince légèrement sous son pas. L’invité ronfle. Jabule aussi, puis elle siffle, se réveille, me léchouille en ronronnant. L’invité grince. Mandou fait sa toilette. Un soupçon de grondement monte, non de l’invité cette fois mais du passage d’un train au dehors. Jabule chute lourdement au sol puis ses griffes cliquettent dans l’escalier. L’invité flbllb. En bas la chaudière murmure.

#2477

Cette année débute dans les brumes et sous des cieux cotonneux, la ville se nappe de gris-blanc et son parfum est de fumée. Le matin, et pourtant je ne me lève jamais tôt, un soleil rougissant peine à s’extraire des tremblements diffus et des nuées basses.