#6156

Il est là, mon beau gros nouveau roman, sur le stand des éditions Koikalit au festival Hypermondes ce week-end (Mérignac). J’avoue être assez fier de ce pavé, qui représente trois années d’écriture. Les Mystères de l’Empire va être disponible en version papier sur le site de Koikalit, et en version numérique sur le site de Flatland. 

Des signes inquiétants se multiplient à London, la capitale de l’ouest de l’Empire anglo-russe : petits engins entraperçus dans les eaux de la métropole, vagues de panique des rats qui s’enfuient des sous-sols, bruits et rumeurs étranges… Et même plus loin, un corps est retrouvé… Il se pourrait même que sur le rivage de la lointaine Stamboul, des complots s’ourdissent…

Réunis après sa mort par son fils Olav, les écrits de Viatcheslav Pavlovitch Koulikov retracent la carrière d’un détective hors paure au temps des grands dirigeables et des premières intelligences artificielles. Ce neuvième volume est un roman choral dressant un tableau plus large de cet univers parallèle, dévoilant un drame d’ampleur internationale. La longue paix de l’Empire est en danger. Et plus que jamais, souvenez-vous de l’an 3000…

#6148

La lumière a retrouvé ses tons habituels, le soleil n’est plus ce rouge globe d’apocalypse et dans un même temps la température commence un peu à refluer. Je reste dehors, lisant et écrivant (un roman, un essai), soulagé dans le tremblement des frondaisons et les babillages d’oiseaux de ce suffoquant silence des jours cloîtrés.

#6147

Jours quiets mais studieux, relectures et copieuses notes, sous un soleil un peu inquiétant que les incendies ibériques teintent de rose. Un océan d’arbres agité comme d’une rumeur marine, la fontaine tintinnabulante, la carapace sombre abandonnée par une libellule.

#6142

Du cidre hier soir en terrasse, un vent de cloches ce matin, on respire avant la prochaine chaleur. Deux chapitres aujourd’hui de mon roman, qui en dépit du travail n’approche encore que des 200 000 signes. J’ajoute, je retranche, je ne cesse de revenir et de retoucher, je rouvre le fichier vingt ou trente fois par jour. Lecture d’une bio de Mac Orlan puis je suis dans celle de Fargue.