#2469

Comme l’on fonce dans le paysage, on l’admire paresseusement, l’on apprécie ces petits hameaux serrés au pli de deux collines, le crépis sévère d’une petite ville où l’on ne fait pas halte, la ferme au toit d’ardoise bas, la maison isolée au bout d’une sente herbue… Puis l’on se souvient combien notre passage gâche la vie des habitants, ce tohu-bohu continu des bogies sur les rails, cette rumeur intrusive dans la campagne.