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Non seulement je ne dors pas bien, par ces nuits un peu lourdes et moites, mais ça réveille mon foutu juke-box, ces morceaux qui vous tournent en boucle dans la tête… L’autre nuit c’était, horreur, une imbécilité de U2. Cette nuit, c’était bien mieux, à savoir le « Fourth of July » de Joni Mitchell. Il faut dire que, si je méprise vivement les bramantes non composées de U2, en revanche j’écoute et idolâtre Joni depuis une trentaine d’années — depuis que mon excellent camarade Bruno m’en a fait découvrir les charmes musicaux lors de nos années estudiantines et bordelaises. Et en ce moment, je suis de nouveau retombé grave dans des écoutes de Joni. Bon, j’ai fait l’erreur de remettre les oreilles sur l’atroce Wild Things Run Fast, bête et vulgaire à pleurer (j’ai une théorie comme quoi au début des années 1980 notre planète est passé dans une singularité qui en a arraché tout goût et bon sens créatif), mais sinon je me délecte comme toujours — au moment d’écrire ces lignes tourne le live Miles of Aisles sur la platine.

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