#2682

De retour en mon sweet home, je repense à la faune écossaise croisée au fil de nos voyages… Des moutons bien sûr, tête blanche ou tête noire, plein. Des mouettes et goélands, plein. Des corbeaux. Des chevaux, des chèvres, des vaches, des cochons, des canards, des cygnes, une biche, un écureuil, quelques chiens. Ni monstre du Loch Ness ni fantômes, c’est bien décevant. Enfin, si, plein de Nessie, mais en peluche. Et absolument aucun moustique, ça c’est bien plaisant.

Sons et senteurs forment également un réseau de souvenirs de l’Écosse : le boum-crash-pshuuuiii des rouleaux entre les rochers de la plage de Durness, la respiration de l’océan, la musique du vent dans les barreaux d’une barrière sur un panorama, les friselis des vagues sur le Loch Ness en dessous du château d’Urqhart, les craaa-craaa des corbeaux, les ricanements et les cris des mouettes, le vrombissement des roues de la voiture sur une cattle grid ; le parfum résineux et entêtant des pins, la grande fraîcheur iodée de l’air marin, la douceur de vase sur la petite crique en bord de loch où les garçons firent des ricochets dans l’eau, le piquant un peu écœurant de la bière dans un pub en cave à Édimbourg, la douceur âpre de l’herbe coupée sous Arthur’s Seat, le fruité des fleurs de ronces le long de la Water of Leigh…