#5170

Las après cette semaine d’intensif jus de cervelle, assis sous une fenêtre dans le soleil hivernal, les jambes encore tremblantes de diverses marches, crampes et compagnie, je renonce hélas à une manif plus de mon âge (!) et note juste une phrase sans contexte, dont faire usage un jour.

« Traversant le pré silencieux dans les senteurs du soir, alors que les tentacules diaphanes d’une brume blanchissaient les creux du terrain, Bodichiev réfléchissait. »

#5168

Ces petites maisons basses qui s’alignent le long des rues bordelaises, et en proche banlieue, elles peuvent sembler inhabituelles à ceux qui ne sont pas d’ici : on les nomment des « échoppes », leur façade est en pierre et cet habitat populaire fut érigé entre 1840 et 1940 — l’échoppe où j’habite étant tardive, donc un peu plus haute de plafonds. J’avais toujours rêvé d’en louer une — et c’est maintenant le cas depuis 9 ans. Oui, 9 années déjà de douceur bordelaise, joli anniversaire. Et ce matin, sortant de Bordeaux un moment, j’ai été faire un petit tour hivernal de Champignac, la propriété où je vais les week-ends d’été, toujours aussi belle. Il y a maintenant un véritable troupeau de chevreuils : nous en avons vu six !

#5167

C’est bien Imbolc, le retour de la lumière. Me suis interrompu tout à l’heure en vue d’une course trop longtemps repoussée. Cette grande luminosité hivernale, dorant les façades, quel bonheur. J’avance dans mon travail du moment, très concentré : suis à un peu plus de la moitié de la relecture de mon roman. Cette brève marche dehors m’a fait cogiter. Quelques petits chapitres supplémentaires et des aménagements utiles. Plus la manière d’intégrer une nouvelle ancienne à cet univers. Right-oh !