#6148

La lumière a retrouvé ses tons habituels, le soleil n’est plus ce rouge globe d’apocalypse et dans un même temps la température commence un peu à refluer. Je reste dehors, lisant et écrivant (un roman, un essai), soulagé dans le tremblement des frondaisons et les babillages d’oiseaux de ce suffoquant silence des jours cloîtrés.

#6147

Jours quiets mais studieux, relectures et copieuses notes, sous un soleil un peu inquiétant que les incendies ibériques teintent de rose. Un océan d’arbres agité comme d’une rumeur marine, la fontaine tintinnabulante, la carapace sombre abandonnée par une libellule.