#5200

Une chronique de mon recueil chez Folio, c’est la seule que j’ai trouvé pour le moment. De son côté, l’éditeur de chez Koikalit m’a annoncé que mon prochain arrivait sous peu : Les Arrière-mondes, un court roman, dont j’avais entamé la rédaction il y a 20 ans et que je n’ai achevé que récemment, ce qui résume assez bien le sort de toute cette série. Laquelle j’envisage de clore sur Voyages d’un détective à vapeur, dernier recueil peut-être ? En tout cas, je finirai d’écrire celui-ci cet été, j’ai déjà 4 nouvelles et une intro, me reste à boucler 2 nouvelles longues et une courte. Ensuite, je ne sais pas, je pourrai bien entendu écrire du Bodichiev ad vitam aeternam, donc je n’ai pas encore décidé — d’autant qu’il faut que je m’occupe, lors de mes séjours estivaux à Champignac, sous peine de mourir d’ennui, tout de même. Et ce, sans compter ce que je nomme le gros roman, Les Mystères de l’Empire, en lecture chez un grand éditeur et qui sinon ferait l’objet d’une sortie en deux volumes chez mon petit. Alea jacta est, comme disait Jules.

#5184

Débuté il y a bien longtemps dans les augustes pages de l’anthologie-événement Escales sur l’horizon, les enquêtes uchroniques de monsieur Bodichiev se sont déployées dans déjà 6 volumes (en attendant le septième en mai), et depuis le début du mois, dans un florilège chez Folio-SF, un recueil de 12 des meilleures nouvelles du cycle. Vous n’avez donc plus vraiment d’excuse, maintenant, de ne pas lire ce que j’écris sous le pseudonyme d’Olav Koulikov…

https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-SF/Enquetes-d-un-detective-a-vapeur

#5183

Je pensais avoir bien terminé mon « gros roman », d’ailleurs déjà en lecture chez un éditeur, et puis hier je me suis rendu en ville — et ai rédigé cette nuit un paragraphe à ajouter à la fin du roman, inspiré par les ravages actuels du macronisme.

« Après le passage des pompiers, projetant de la mousse sur les incendies, une étrange odeur de lessive flottait sur les rues, survolées par le vrombissement des véhicules volants. Spectacles de fin du monde : les gravats encore fumants, la suie des incendies qui maculait les façades, les cris de ceux ayant perdu des proches, les hurlements de douleur des blessés, le sang dans les flaques d’eau, les bandelettes souillant les caniveaux, et sur tout cela ce mélange écœurant, indécent, de cramé et de savon. »