#5096

En quelque sorte, je suis apatride : venu en Touraine pour un long week-end, je me juges de retour en pays d’enfance, je me réjouis de voir défiler des noms comme Chinon, Savonnière, Avoine, Langeais, Cinq-Mars-la-Pile… Mais en vérité, je n’ai jamais habité en Touraine, c’était le pays de mon grand-père et c’est celui de mes parents. De même suis-je merveilleusement bien à Bordeaux, j’y ai une cousine chère et mon parrain bien sûr, mais je n’y avais habité que trois années dans ma jeunesse. Ce sont mes pays de cœur, tandis que j’ai été élevé en région parisienne et ai habité çà et là étant môme, avant que le hasard me conduise à un long exil lyonnais d’une trentaine d’années.

#5088

Près de 640 000 signes. J’imagine que le roman courra jusqu’aux 650, alors. J’arrête pour ce soir mais je pense discerner comment finir tout cela. Le week-end prochain devant être mon dernier de l’été à cette résidence d’écriture, il semblerait que tout se « goupille » correctement, nonobstant les relectures et réécritures. Touching wood et tout ça. En parlant de bois, ce fut une après-midi de bourrasques, les grands arbres portent une voix de marée galopante, qui avec la puissante senteur résineuse m’évoque des plages et l’océan. Mais ce sont seulement les feuillages qui se brassent et bruissent.