Curieux destin que celui de tout ce sable qui, soulevé de quelque désert saharien en immenses voiles d’ocre, fait le tour du ciel et retombe en d’autres territoires, tellement lointains. Annoncé par une grande lumière de cuivre qui jauni le paysage, ce sable s’abat en une averse safran qui macule la ville. La poussière des dunes ternit la tôle des voitures, des gouttes abrasives cinglent les toits et tâchent les portes, ça crisse sous le pas et ça tavèle les vasistas. Maudits simouns qui feraient presque regretter la saison des brouillards.
Archives mensuelles : mars 2022
#5014
#5013
Une belle éclaircie entre deux jours de pluie intense, et tout ce que je trouve à faire c’est aller m’enfermer dans une salle obscure, moi qui n’avais pas mis les pieds dans un cinéma depuis, oh, disons 6 ou 7 ans je crois ? Enfin, je me suis également beaucoup promené, ai admiré une pie au jardin de la Benauge, visité un collège (journées portes ouvertes, la fille d’un ami tenait à ce que l’on vienne), appris d’un bouquiniste que la brocante Saint-Michel allait retourner sur les quais, et en sortant du film mes yeux saturaient dans le blanc, après un « Maigret » exagérément pénombreux. Joli hommage au personnage de Simenon, plein de petits clins d’œil / citations amusantes du corpus. Qualité téléfilm anglais, trop de gros plans, trop peu de lumière, mais agréable.