Grisaille et crachin, la promenade du samedi matin fut vivifiante et passa par la Villa Valmont, résidence d’écriture et espace d’exposition que je n’avais pas encore visité, honte à moi, superbe lieu niché au creux d’une forêt sur les coteaux de Lormont.
#6071
Des flammèches sont en train d’éclore. Et je lis, je lis. Des rattrapages, en quelque sorte : L’Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon et The Amazing Adventures of Kavalier & Clay de Michael Chabon. Beaucoup apprécié les deux, mais à des degrés différents : le Zafon est très mélo et trop hétéro pour mes goûts, le Chabon plus littéraire et l’un des protagonistes est gay. Dans les deux cas, des environnements politiques de cauchemar, le franquisme et le nazisme, comme si j’avais besoin de cela dans le contexte immédiat. Je viens de commencer la lecture d’un autre pavé connu, 1Q84 d’Haruki Murakami, très intrigant comme toujours.
#6070
#6059
Je suis un peu triste. Je viens de finir de lire le dixième et certainement dernier des « Tales of the City » d’Armistead Maupin, une série que j’ai lue et relue au cours des décennies. Et puis j’ai également lu le dernier David Lodge qu’il me restait à lire. Il était de ces auteurs que… disons que je les « économise », essayant de ne pas encore, pas déjà (!), avoir tout lu d’eux : Iain Banks, Christopher Fowler, Jean Giono, Haruki Murakami… sont de ces auteurs précieux, que je ne souhaite pas finir de lire – mais que je relis volontiers, aussi.
#6058
On ne saurait tomber mieux pour parler d’espoir : je viens juste de sortir cette anthologie, Solarpunk – vers des futurs radieux, où pour célébrer les 20 ans de la maison d’édition que j’ai fondé, j’ai collecté des nouvelles de 16 auteurs tendant vers une SF écologiste et porteuse d’un brin d’espérance. Quelques pas vers l’apaisement, au moment où pour les prochaines élections françaises l’extrême droite se fait peu à peu rattraper par le nouveau front populaire.
« Nous avons deux options. Le pessimisme, qui consiste à baisser les bras et, ce faisant, à contribuer à ce que le pire arrive. Ou l’optimisme, qui consiste à saisir les occasions qui se présentent et, ce faisant, à contribuer à la possibilité d’un monde meilleur. La question ne se pose même pas.” (Noam Chomsky)